Le 1er décembre 2008, Carla Bruni-Sarkozy est devenue l’ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le HIV auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Une fonction dans laquelle elle s’engage pleinement depuis trois ans. En effet, cette année, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, elle monte de nouveau au créneau, choisissant comme tribune la matinale d’Europe 1. Répondant aux questions de Nikos Aliagas, elle diffuse ses messages : Ne pas baisser la garde face au sida et lutter notamment contre la transmission de la mère à l’enfant.

“En France, on estime quand même que 50 000 personnes ignorent qu’elles sont porteuses du VIH,” explique l’épouse du président de la République. Des chiffres qui font peur et montre que la lutte doit continuer de plus belle. Elle regrette d’ailleurs un certain relâchement des médias quant à la sensibilisation.

Carla Bruni-Sarkozy rappelle qu’elle est touchée personnellement par la maladie. En effet, Virginio, marin et photographe, est décédé à Paris le 4 juillet 2006 des suites du sida. Elle ajoute également : “Lorsque j’étais encore mannequin, le monde de la mode a été vraiment touché et maintenant c’est un combat qui me tient à coeur.”

Pour se battre contre le sida, il faut banaliser les dépistages afin de faire reculer réellement les contaminations. Puis, vient le sujet qui lui tient tant à coeur (rappelons le mouvement Born HIV Free) : le combat contre la transmission de la mère à l’enfant. Maman deux enfants, Aurélien, 10 ans, dont le père est Raphaël Enthoven, et Giulia, née le 19 octobre dernier, madame Sarkozy met l’accent sur les femmes d’Afrique ou d’Inde qui, n’étant pas informées, ont peur de se faire dépister ou de prendre le traitement, de peur d’être exclues : “Il faut dédiaboliser cette maladie dans les mentalités.” Le travail primordial est donc pour elle la “pédagogie”.

Dans cette guerre contre le fléau, la première dame de France se dit “fière” du travail complémentaire de sa fondation créée en 2009 – qui n’a aucun lien avec le politique précise-t-elle – dont les levées de fonds permettront d’agir “jusqu’en 2015, 2017 peut-être”. En janvier dernier toutefois, les résultats de sa fondation restaient relativement flous.

Carla Bruni n’attend pas le 1er décembre de chaque année pour montrer son engagement contre le sida. En mai dernier, en compagnie des épouses des chefs d’Etat durant le sommet du G8, elle s’était entretenu sur le thème de la protection des mères et des enfants contre le Sida.

Après le sujet du sida, Nikos Aliagas emmène la first lady sur les chemins de la musique, en abordant sa participation à ce disque collectif de Noël sous la houlette de Michel Legrand. Elle y interprète le titre Jolis sapins : “J’étais très très enceinte quand j’ai chanté, j’étais assise d’ailleurs (rires), mais c’est un tel honneur… Michel Legrand est un génie.” A quand le prochain album studio ? “J’ai des chansons prêtes mais je pouponne, j’ai la fondation… Il me faut un peu de temps.”

Source: PurePeople